« Malgré toutes les peines, et toutes les douleurs que j’ai pu croiser sur le chemin de la souffrance, je m’en suis toujours remis, le plus souvent malgré moi, à la primauté de la vie. Cette vie, que je cueillais délicatement sur chaque tige de mes vers, [...] témoins de ma force, dans cette épreuve du deuil. Chaque poème, comme une fleur, représentait [...] une des mille voix perdues, que l’on se doit d’entendre, une fois que la nuit a tourné au noir. Mais dès l’aube, [...] j’ai vu la métamorphose ! Où chaque poème fleurissait en un seul bouquet, sous la lumière douce d’un soleil oublié.
Voici l’hommage que je donne à mon frère, décédé le 22 mars 2018, âgé alors seulement de vingt-trois ans. »